Qu’est ce que la slowbalisation, son origine, son évolution et comment la pratiquer.
La « slowbalisation » est un néologisme inventé par l’écrivain néerlandais Adjiedj Bakas. Il définit une tendance qui fait le contrepied de la globalisation. Elle croît à mesure que la globalisation ralentit, freinée entre autre par l’augmentation des frais douaniers, les discussions sur le climat et l’environnement. Ceci résulte en des comportements de consommation à dimension plus locale, une belle nouvelle pour les petits commerces et les entrepreneurs régionaux.
Origine
Le mouvement « slow », en français mouvement « doux », prend ses racines en 1986 en Italie, en réaction à l’émergence des fast food. Un groupe d’amis (œnologues, historiens et sociologues) se réunit autour des valeurs de bonhomie et de la bonne nourriture simple : cette association est alors nommée « Arcigola » et élit Carlo Petrini comme président. Aujourd’hui, l’association internationale à but non lucratif Slow Food est reconnue par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (ou FAO). Son slogan demeure: «bon, propre et juste».
Evolution
The Economist en a fait sa une du 24 janvier 2019, illustrée par un escargot à la coquille en forme de globe terrestre. La magasine économique américain y détaille les raisons du ralentissement de la mondialisation.
En juin 2017, le quotidien suisse Le Temps décrit le mouvement slow et cite le constat de Vincent Kaufmann, professeur de sociologie urbaine et d’analyse des mobilités à l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne:
Le capitalisme s’est emparé des individus en les contraignant à faire de plus en plus de choses à l’heure»
La course à la performance et à la productivité a des répercutions jusque sur l’éducation des enfants, engagés dans une surdose d’activités. Beaucoup ont des agendas aussi remplis que celui de leurs parents, n’ayant plus de temps pour s’ennuyer, rêver et s’inventer des histoires.
Des activités se créent pour aider les gens stressés à reprendre contact avec leurs besoins les plus basiques. Des associations organisent des réunions en forêt pour embrasser des arbres!
C’est dans ce contexte que le mouvement slow a trouvé un terrain fertile pour s’étendre à beaucoup de domaines. En voici quelques exemples :
- La slow food
- La slow life
- Le slow commerce
- La mobilité douce
- Les slow cosmétiques
- La slow fashion
- Le slow business
- Le slow tourisme
Et maintenant, je vous invite à pratiquer sans tarder l’art de vivre slow. Suivez-moi à travers mon blog…
A lire pour aller plus loin :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Slow_Food
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_doux